
Capital 8
Situé à deux pas du parc Monceau, le centre d’affaires parisien se réinvente pour faire plus de place à la synergie entre les espaces et au dialogue avec l’environnement.
Concilier performance et développement durable, est-ce le nouvel enjeu des investisseurs ? C’est en tout cas ce qu’encourage l’ONU depuis 2006 via ses “Principes pour l’investissement responsable” (PRI). Maximilian Kufer, responsable ESG chez Invesco, fait le point sur cette approche qui, en plus “des critères financiers habituels, intègre des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance”.
Parce qu’ils permettent d’évaluer les actions réelles d’une organisation dans le champ de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE), les critères ESG sont de plus en plus scrutés par les investisseurs. Ils présentent à la fois un enjeu de conformité, mais aussi de réputation, pour les structures évaluées. “Chez Invesco, la notion de résilience vient compléter les trois piliers classiques de l’ESG dans nos critères d’investissement”. La société de gestion d’actifs s’attache ainsi à déterminer le risque de transition (ex. : évolution de la réglementation) et le risque physique (ex. : actifs exposés aux événements climatiques) avant tout investissement.
Différentes initiatives ont été lancées dans le secteur de la finance pour harmoniser les pratiques et standardiser l’évaluation ESG telles que :
Des programmes qui contribuent à faire évoluer les mentalités : en 2021, 66 % des investisseurs considéraient la politique ESG comme étant une source de création de valeur dans leurs décisions d’investissement (PwC). Une statistique qui rejoint la conclusion de Maximilian Kufer :
Au-delà du risque, la lutte contre le réchauffement climatique présente aussi des opportunités d’investissement” !