
Marchés et économie Les actions font fi des temps difficiles
Les marchés ont progressé malgré la faiblesse saisonnière, les nouveaux tarifs douaniers, les évaluations élevées et les perturbations à l’égard de l’indépendance de la Réserve fédérale.
Lorsque vous achetez une obligation, vous prêtez essentiellement de l’argent à une société ou à un gouvernement.
Les obligations peuvent offrir à un investisseur un revenu stable sous forme de versements d’intérêts.
Les obligations sont généralement considérées comme moins risquées que de nombreuses autres catégories d’actif, ce qui peut contribuer à stabiliser un portefeuille.
Les gouvernements et les sociétés empruntent souvent des fonds pour financer leurs dépenses. Parmi les moyens de mobiliser des fonds, on peut citer la vente d’obligations, que les investisseurs peuvent acheter pour leur portefeuille financier. Les placements obligataires peuvent aider à diversifier les placements d’un investisseur, à équilibrer le risque et à générer potentiellement un revenu stable. Qu’est-ce qu’une obligation, quels sont les différents types d’obligations et quels sont leurs avantages potentiels?
Une obligation est un placement qui représente un prêt à une société ou à un gouvernement et qui génère des paiements d’intérêts pour son détenteur. À la fin d’une période donnée, le capital est remboursé.
Voici un exemple hypothétique. Supposons qu’une société recueille des fonds pour construire une nouvelle usine. Elle offre des obligations ayant une valeur nominale de 1 000 $ et un taux nominal (taux d’intérêt) de 5 % qui arrive à échéance dans cinq ans. L’investisseur qui souscrit et détient l’obligation recevra 50 $ par année pendant cinq ans. Après cinq ans, l’investisseur récupère son placement initial de 1 000 $. Il aura gagné 250 $ en intérêts.
Les obligations peuvent être classées de plusieurs façons en fonction de :
Les sociétés peuvent émettre des obligations afin de recueillir des fonds pour répondre à divers besoins, comme l’expansion de leurs activités ou le remboursement d’autres dettes. Des sociétés américaines et mondiales émettent des obligations de sociétés.
Aux États-Unis, les gouvernements des États et les administrations locales peuvent émettre des obligations municipales pour financer des projets publics, comme des écoles, des autoroutes et des réseaux d’eau. Les intérêts provenant des obligations municipales sont souvent exonérés de l’impôt fédéral sur le revenu, et peuvent également être exonérés des impôts des États et des administrations locales. Certaines de ces obligations sont pleinement garanties par le gouvernement émetteur, tandis que d’autres sont adossées à des péages, à des redevances de services publics ou à d’autres sources de revenus précises.
Le gouvernement américain émet parfois des obligations pour payer des infrastructures, des programmes sociaux, des opérations militaires et plus encore. Les bons, obligations et billets du Trésor américain sont pleinement garantis par le gouvernement des États-Unis. Le revenu qu’ils génèrent est habituellement assujetti à l’impôt fédéral sur le revenu, mais exonéré d’impôts locaux et d’État.
Les gouvernements internationaux émettent eux aussi des obligations, comme les « gilts » ou obligations d’État du Royaume-Uni, les « Bunds » ou obligations d’État d’Allemagne, les obligations d’État du Japon et les obligations du gouvernement du Canada.
Les organisations affiliées au gouvernement ou à des agences gouvernementales peuvent émettre des obligations d’organismes gouvernementaux pour soutenir leur secteur de l’économie. Les obligations d’entreprises parrainées par le gouvernement comme Fannie Mae ne sont pas directement garanties par le gouvernement, tandis que les obligations d’organismes gouvernementaux comme la Government National Mortgage Association (Ginnie Mae) le sont.
Les obligations sont notées selon leur niveau de risque sur une échelle allant de D (note la plus faible) à AAA (note la plus élevée). Ce risque est déterminé par les agences de notation, comme Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch, qui évaluent la solvabilité des entités émettrices de la dette. Les obligations appartiennent généralement à l’une des deux catégories suivantes : les obligations de qualité investissement et les obligations à rendement élevé.
La notation des obligations de qualité investissement varie généralement de BBB- à AAA. Certaines obligations de sociétés, municipales, d’État et d’organismes gouvernementaux peuvent être considérées comme des obligations de qualité investissement, ce qui signifie que leur risque de défaillance est faible. Les entités qui émettent ces obligations (des sociétés bien établies et des gouvernements) présentent un risque de défaillance plus faible.
Les obligations à rendement élevé ont une note inférieure à BBB-. Cette désignation peut s’appliquer aux obligations de sociétés, aux obligations municipales, aux obligations d’État et aux obligations d’organismes gouvernementaux. Les entités qui émettent des obligations dans cette catégorie présentent un risque de défaillance plus élevé. En échange d’une plus grande prise de risque, ces obligations procurent aux investisseurs des rendements supérieurs à ceux des obligations de qualité investissement.
Les versements des rendements obligataires peuvent être structurés de nombreuses façons en fonction des conditions du marché, des préférences des investisseurs et des objectifs des émetteurs. Les taux fixes et les taux variables sont les deux approches les plus courantes.
Une obligation à taux fixe est essentiellement un prêt consenti à l’émetteur en échange de paiements d’intérêts réguliers. Le montant des versements de coupons demeure le même durant toute la durée de vie de l’obligation, après quoi le capital est remboursé. Les obligations à taux fixe peuvent procurer un revenu fiable, mais ces paiements perdront de leur pouvoir d’achat en raison de l’inflation.
Une obligation à taux variable est également un prêt consenti à l’émetteur en échange de paiements d’intérêts réguliers. Toutefois, le taux d’intérêt peut changer périodiquement en fonction d’un taux de référence, comme le taux de financement à un jour garanti. Les obligations à taux variable s’ajustent au marché et servent de couverture contre la hausse des taux d’intérêt. Mais cette variabilité rend le revenu moins prévisible.
Les obligations à taux fixe peuvent offrir à un investisseur un revenu stable sous forme de versements d’intérêts. Les versements fixes sont contractuellement obligatoires et habituellement effectués de façon annuelle ou semestrielle, fournissant une source de revenu prévisible et fiable. La régularité peut vous aider à planifier vos finances et à créer une tranquillité d’esprit en période d’incertitude.
Un investisseur en obligations a la garantie de récupérer l’intégralité de son placement à l’échéance. La valeur de ce placement ne fluctue pas comme ce peut être le cas avec les actions. Cette caractéristique offre un niveau de sécurité qui peut être rassurant, surtout si l’argent est destiné à un usage précis plus tard.
Les obligations sont généralement considérées comme plus sûres que de nombreuses autres catégories d’actif, et leur risque plus faible peut contribuer à stabiliser un portefeuille de placement. L’exposition aux obligations pourrait offrir une protection contre la volatilité du marché boursier. Lorsque la valeur des actions fluctue, les obligations peuvent tout de même produire un rendement stable. Elles peuvent également constituer une protection efficace contre des risques plus précis, comme les fluctuations de taux d’intérêt.
Lorsque les taux d’intérêt augmentent, les nouvelles obligations sont émises avec des coupons plus élevés. Les obligations plus anciennes assorties de coupons moins élevés deviennent moins intéressantes et leurs prix baissent généralement. La vente d’une obligation plus ancienne avant son échéance peut entraîner une perte de capital si les acheteurs peuvent trouver une obligation plus rémunératrice ailleurs.
Les obligations sont assorties de la possibilité que l’émetteur ne soit pas en mesure de payer les intérêts ou de rembourser le capital. Ce risque de crédit (ou risque de défaillance) est généralement plus élevé pour les obligations de sociétés que pour les obligations d’État et augmente pour les obligations de sociétés dont la note de crédit est plus faible. Des agences comme Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch évaluent la solvabilité des entités émettrices de titres de créance.
Les rendements des obligations pourraient ne pas suivre le rythme de l’inflation. Le risque est que l’inflation puisse éroder la valeur réelle des versements d’intérêts fixes et du capital au fil du temps, ce qui réduit le pouvoir d’achat. Les obligations à long terme sont particulièrement sujettes à ce risque.
Un porteur d’obligations peut ne pas souhaiter détenir une obligation jusqu’à son échéance, ce qui crée la possibilité qu’un investisseur ne puisse pas la vendre rapidement ou à un prix juste. Ce risque de liquidité est plus faible pour les obligations d’État et les obligations de sociétés de premier ordre, qui ont des marchés secondaires actifs. Toutefois, il est plus élevé pour les obligations moins bien notées et moins couramment négociées.
Un émetteur d’obligations peut décider de rembourser le capital avant la date d’échéance d’une obligation. Une raison possible de racheter une obligation est une baisse des taux d’intérêt. Un investisseur pourrait alors ne pas être en mesure de réinvestir le capital pour le même coupon, ce qui réduirait son revenu prévu.
Les fluctuations des taux de change peuvent avoir une incidence sur les investisseurs en obligations internationales.
Le taux de référence d’une obligation est le taux d’intérêt qui détermine ses versements d’intérêts variables. Il s’ajuste périodiquement afin que le taux de l’obligation reflète les conditions actuelles du marché et protège les investisseurs contre les variations de taux d’intérêt.
Le coupon d’une obligation correspond au versement d’intérêts reçu pour le placement exprimé en pourcentage de la valeur nominale de l’obligation. Ces versements ont tendance à être des montants fixes émis annuellement ou semestriellement.
La duration d’une obligation mesure sa sensibilité aux fluctuations des taux d’intérêt. Une duration plus longue laisse entrevoir une plus grande volatilité des prix lorsque les taux d’intérêt changent.
La valeur nominale (ou valeur au pair) d’une obligation correspond au montant qu’elle vaudra à l’échéance et au montant que l’émetteur rembourse. Elle a tendance à être fixée à 1 000 $.
La date d’échéance d’une obligation est le moment où l’émetteur remboursera la valeur nominale à l’investisseur. Les échéances peuvent être à court terme (moins de 3 ans), à moyen terme (3 à 10 ans) ou à long terme (plus de 10 ans).
Le cours d’une obligation est le prix qu’elle coûte sur le marché libre. Il peut fluctuer selon les taux d’intérêt, la cote de crédit de la société et la demande du marché.
Un écart est le pourcentage fixe ajouté au taux de référence pour déterminer le taux d’intérêt total, ou coupon, d’une obligation à taux variable. Il s’agit d’un versement pour le risque de crédit supplémentaire qu’un investisseur assume lorsqu’il achète une obligation de cet émetteur.
Le rendement d’une obligation correspond au rendement global du placement et peut varier en fonction du cours actuel du marché. Si le cours augmente, le rendement diminue. Si le cours baisse, le rendement augmente.
Les obligations ne sont pas seulement destinées aux investisseurs prudents. Elles peuvent aider à diversifier un portefeuille pour équilibrer le risque et générer un revenu stable. Les avantages potentiellement fiables des titres à revenu fixe sont plus importants dans un contexte de marché incertain. Alors que les turbulences économiques devraient se poursuivre, les obligations offrent aux investisseurs de la croissance et un peu de tranquillité d’esprit.
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Image : Peter Garrard Beck / Getty
La diversification ne garantit pas de gain et n’élimine pas le risque de pertes.
Les placements en titres à revenu fixe sont exposés au risque de crédit de l’émetteur et subissent les effets des variations de taux d’intérêt. Les cours des obligations baissent généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent, et vice versa; c’est ce qu’on appelle le « risque de taux d’intérêt ». Un émetteur peut se retrouver dans l’incapacité de payer les intérêts ou de rembourser le capital, ce qui entraîne une baisse de la valeur de ses titres et de sa cote de crédit.
Les titres municipaux sont assujettis au risque que les facteurs réglementaires ou économiques aient une incidence sur la capacité d’un émetteur à effectuer des paiements de capital ou d’intérêts et la capacité du fonds à les vendre. Les modifications apportées aux lois fiscales applicables ou aux traitements fiscaux, ou le défaut d’un émetteur de se conformer aux exigences fiscales peuvent avoir une incidence défavorable sur le statut fiscal d’un titre municipal ou rendre le revenu imposable.
Les risques liés aux placements dans des titres d’émetteurs étrangers peuvent inclure les fluctuations de change, l’instabilité économique et politique et les particularités fiscales des pays étrangers.
Une note de crédit est une évaluation effectuée par un organisme national reconnu de notation statistique relativement à la solvabilité d’un émetteur concernant des titres de créance, dont certains titres, des instruments du marché monétaire et d’autres instruments d’emprunt. Elle est octroyée en fonction d’une échelle qui va généralement de AAA (note la plus élevée) à D (note la plus faible). Les notes sont sujettes à changement sans préavis. La mention « non noté » indique que l’emprunteur n’a pas fait l’objet d’une évaluation; elle ne doit pas être interprétée comme un indicateur de qualité inférieure. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les méthodes de notation, veuillez consulter les sites Web suivants d’organismes nationaux reconnus de notation statistique : rendez-vous sur le site www.standardandpoors.com et cliquez sur « Understanding Credit Ratings » à la rubrique « About Ratings » à la page d’accueil; rendez-vous sur le site https://ratings.moodys.io/ratings et cliquez sur l’onglet « Comprendre les notations » à la page d’accueil; rendez-vous le site www.fitchratings.com et sélectionnez « Criteria » sous la rubrique « Resources » à la page d’accueil. Cliquez ensuite sur « Rating Definitions » sous la rubrique « Resources » dans le menu « Contents ».
Les obligations à rendement élevé, ou obligations spéculatives, comportent un risque plus élevé de défaillance ou de fluctuation de prix en raison des variations de la cote de solvabilité de l’émetteur. La valeur des obligations spéculatives fluctue davantage que celle des obligations de grande qualité et peut subir de fortes baisses sur de courtes périodes.
Il existe un risque que la valeur de la garantie requise sur les placements dans des prêts à taux variable garantis de premier rang et des titres de créance ne soit pas suffisante pour couvrir le montant dû, qu’elle soit jugée invalide, qu’elle puisse être utilisée pour payer d’autres obligations impayées de l’emprunteur ou qu’elle soit difficile à liquider.
Invesco ne donne aucun conseil fiscal. Les renseignements fiscaux contenus aux présentes sont généraux et de nature non exhaustive. Les lois du gouvernement fédéral et des États sont complexes et changent constamment. Vous devriez toujours consulter votre conseiller juridique ou fiscal pour obtenir de l’information se rapportant à votre situation particulière. Les renseignements fiscaux présentés sont fondés sur l’interprétation actuelle des lois fiscales fédérales. Les lois de l’impôt sur le revenu au niveau des États et au niveau local peuvent être différentes des lois fédérales.
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