L’économie américaine n’est pas radicalement restructurée
Les investisseurs craignent souvent que les élus restructurent radicalement l’économie. En fait, la composition de l’économie américaine est constante depuis des décennies. Même les périodes où un seul parti avait les pleins pouvoirs n’ont pas donné lieu à des changements importants. Le pourcentage de projets de loi « substantiels » par mandat au Congrès n’a pas été plus élevé lorsqu’un parti contrôlait les pouvoirs exécutif et législatif.4
Aucun des deux partis ne peut prétendre à la responsabilité budgétaire
Aux États-Unis, les dépenses fédérales ont surpassé les impôts et les autres sources de recettes gouvernementales pendant la plupart des années et sous la plupart des administrations.5 Aucun parti ne peut prétendre à la responsabilité budgétaire. Il ne s’agit pas d’un problème important pour diverses raisons, y compris le fait que les États-Unis ont la plus importante monnaie de réserve au monde et que la croissance économique nominale dépasse les frais d’intérêt en pourcentage du produit intérieur brut (PIB). À l’heure actuelle, les dépenses en intérêts en pourcentage du PIB sont inférieures à 2 %, un seuil peu élevé à dépasser pour la croissance.5
La politique monétaire est plus importante
Malgré toute l’attention accordée au pouvoir exécutif, je suis d’avis que c’est la politique monétaire américaine qui compte le plus. Le vieil adage est vrai : n’allez pas à contre-courant de la Réserve fédérale. Dans le passé, les présidents américains ont été touchés ou aidés par les politiques monétaires. Par exemple, les présidents Reagan et Clinton ont tous deux profité d’une baisse soutenue des taux d’intérêt. Les présidents George H. W. Bush et George W. Bush ont tous deux souffert du resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale, de l’inversion de la courbe des taux et d’une récession. Le président Obama a profité d’un contexte de faibles taux (sauf un bref moment en 2015-2016) au cours de son mandat, et le président Trump a malheureusement dû faire face à un resserrement de la politique monétaire au cours de ses deux premières années.6
Les marchés se moquent de savoir si vous n’aimez pas le président
Les investisseurs n’ont pas à aimer ce qui se passe à Washington DC pour prospérer sur les marchés. En fait, l’indice S&P 500 a inscrit certains de ses meilleurs rendements lorsque la cote d’approbation du président était faible (entre 35 % et 50 %).7 Cela signifie que le marché a enregistré certains de ses meilleurs rendements pendant des périodes où la moitié ou plus du pays n’approuvait pas le travail de l’administration actuelle! Toutefois, il est difficile d’établir un lien direct entre la popularité d’un président, la santé de l’économie américaine et le rendement des marchés financiers.
Les occasions de placement se poursuivent, peu importe qui est le président
Les investisseurs devraient moins s’intéresser à la politique et plus aux chefs d’entreprise du secteur privé qui vont exploiter l’intelligence artificielle et la robotique. Ils peuvent aider à guérir des maladies débilitantes, à faire évoluer les sources d’énergie du pays et à mettre au point de nouvelles technologies et industries qui ne sont même pas sur le radar. L’histoire indique que les innovations em dash et les occasions de placement em dash se poursuivront, peu importe qui remportera les élections présidentielles américaines. Par exemple, depuis l’élection de 2008, de nombreuses innovations ont été mises en œuvre pendant le mandat de présidents tant démocrates que républicains. (Voir le graphique ci-dessous.)